Thèse soutenue

Effet de la position oculaire sur l’activité de l’aire visuelle primaire sur l’Homme : étude en Potentiels Evoqués Visuels et en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle

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Auteur / Autrice : Frédéric Andersson
Direction : Laurent Petit
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie, biologie des organismes, populations, interactions
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Caen

Mots clés

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Résumé

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Plusieurs arguments théoriques et expérimentaux indiquent que l’intervention de signaux oculomoteurs est nécessaire aux différentes étapes allant de la perception visuelle à l’élaboration de mouvements. Les systèmes visuel et moteur utilisant des systèmes de coordonnées différents, l’élaboration de comportements visuellement guidés implique plusieurs changements de coordonnées. L’un de ces changements concerne la conversion de l’image rétinienne de coordonnées rétinotopiques en coordonnées égocentriques en tenant compte de la position de l’œil. Les études effectuées chez l’animal ont révélé qu’il existe une influence de la position oculaire dans de nombreuses aires corticales. Toutefois, la question du rôle de l’aire visuelle primaire (V1) dans ce processus reste posée. Cette thèse avait pour objectif de déterminer s’il existe chez l'homme une prise en compte de la position oculaire dès V1, premier relais cortical du traitement visuel. Une première étude en potentiels évoqués (PE) visuels montre que l’amplitude de la composante C1 est modulée par la position oculaire, indiquant que l’activité précoce de V1 est modulée par la position oculaire. Cet effet sur l’activité de V1 a été confirmé par une étude en Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle (IRMf), montrant également que seule l’activité évoquée de V1 est modulée. Enfin, cette même étude a été menée dans le cadre de la mise au point d’acquisitions simultanées IRMF/PE afin de bénéficier de la complémentarité des deux techniques. D’une manière générale cette thèse montre l’existence d’une prise en compte de la position oculaire dès le début du traitement visuel et expose l’utilité des études combinant IRMf et PE.