Diversité du génome mitochondrial égyptien, migrations autour du bassin méditerranéen
Auteur / Autrice : | Eric Bouzaïd |
Direction : | Eliane Béraud-Colomb |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biosciences de l'environnement, chimie et santé |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
De par sa situation géographique, charnière entre les continents africain et asiatique, l’Egypte a joué un rôle primordial dans les migrations humaines, comme en témoignent les données archéologiques et anthropologiques. La diversité mitochondriale des populations égyptiennes dévoile une composante subsaharienne répartie selon un gradient Nord-Sud, commun aux populations du Nord de l’Afrique, qui est probablement le résultat d’une migration récente, comme le suggèrent les résultats de l’étude de la population ancienne de Taforalt (Maroc, 12 000 ans). Les populations égyptiennes ont conservé des marqueurs ancestraux, dont l’haplogroupe strictement Est Africain M1 et l’haplogroupe africain L3*. La persistance de ces haplogroupes (M1 et L3*) dans les populations égyptiennes et djiboutiennes montre que le passage par le Levant a été emprunté de façon plus épisodique que continue. Barrière ou véritable porte ouverte de l’Afrique, le rôle du Levant devrait être précisé par l’étude des populations nomades du Sinaï