Thèse de doctorat en Psychologie
Sous la direction de Jean-Paul Roux.
Soutenue en 2005
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
Ce travail s'inscrit à l'interface des travaux de psychologie fondés par l'approche socio-constructiviste du fonctionnement et du développement des activités cognitives chez des enfants et de ceux de la pragmatique. Les expérimentations réalisées ont pour but de comprendre comment et à quelles conditions les transactions cognitivo-langagières peuvent s'avérer bénéfiques (ou non) lors de la résolution de tâches spatiales. Ces dernières consistent soit à explorer un parcours de type labyrinthe (2D ou 3D) soit à encoder un tracé. La résolution de ces tâches a été proposée à des sujets de CP et CE2 en individuel ou dyade. Les résultats obtenus ont permis par une analyse fine des corpus interactifs de dégager les incidences de la situation de communication sur la cognition. Il a ainsi été dégagé que les compétences et les performances cognitives varient en fonction des situations de communication, les processus cognitifs eux-mêmes, en particulier les mécanismes d'inférence, étant gouvernés par des processus communicationnels, l'ensemble attestant que les conditons de déroulement des échanges sont au centre de la relation entre cognition et communication.
Semiotic mediations in co-solving problem situations : the effect on CP and CE2 children's strategies and efficiences in exploration or path encoding tasks
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