Thèse de doctorat en Histoire de l'art
Sous la direction de Bruno Tollon.
Soutenue en 2004
à Toulouse 2 .
L'historiographie n'a retenu de l'histoire de l'art roussillonnais des XVIIe et XVIIIe siècles que l'importante production de retables sculptés et la personnalité de Hyacinte Rigaud. Les ateliers " locaux " de peinture et de dorure ont en effet été délaissés en dépit d'un fonds d'archives considérable en permettant l'étude. L'objet de cette thèse a consisté à ressusciter l'existence et l'activité de ces ateliers au travers de ce corpus archivistique, en rassemblant et en classant, sous la forme d'un dictionnaire, l'ensemble de la documentation découverte sur ces peintres et doreurs. Ce dictionnaire, qui recense également les œuvres conservées et disparues pour chacun de ces maîtres, est présenté dans le second volume. En raison de la typologie des documents exhumés - essentiellement des actes économiques - nous avons décidé de faire une histoire sociale de ces ateliers, présentée dans le premier volume. Cela nous a conduit à mettre en lumière le cadre légal d'exercice de la profession - le collège Saint-Luc -, les conditions de formation au métier, mais aussi la réalité de la vie culturelle et religieuse de ces peintres et de ces doreurs ainsi que sur leur condition sociale. Enfin, certains documents ont permis de comprendre qui étaient leurs clients, et quelles étaient les caractéristiques exactes de l'exercice de leur métier - c'est à dire le chantier pour le doreur et l'atelier pour le peintre.
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2006 par Trabucaire à Canet
Peintres et doreurs en Roussillon aux XVIIe et XVIIIe siècles