Thèse de doctorat en Histoire ancienne
Sous la direction de Françoise Prévot.
Soutenue en 2004
à Paris 12 .
Le facteur humain était le maillon essentiel de la quête de l'information. Différenciés entre observateurs et explorateurs les espions remplissaient des missions qui consistaient à épier les troupes adverses pour connaître leur position, leurs effectifs, leurs alliés, leurs mouvements, ou à devancer l'armée en marche pour contrer les attaques surprises. Souvent aidés par des prisonniers et des transfuges ennemis, mais aussi par des civils et des marchands. Les espions disposaient de nombreuses méthodes pour obtenir les renseignements. Ces derniers étaient vérifiés, analysés et traités par le stratège qui répondait par les mesures adéquates. Ces décisions prises devaient rester secrètes pour que les plans romains ne soient pas divulgués à l'adversaire par les traîtres. Ces infidèles étaient un véritable fléau qu'il fallait endiguer par des mesures de précaution. Les informations étaient transmises principalement par écrit, les lettres étant protégées par des méthodes cryptographiques ou stéganographiques. D'autres systèmes, notamment par signaux de feu, furent usités.
Military espionage and the protection of informations in the Roman Empire (27 B. C. To the end of the Vth century)
The human factor as the essential component for the quest for informations. Differentiated between observers and explorers, spies vere in charge to sp on ennemy armies to know their position, their numbers, their allied armies, their movements. Or to arrive ahead of roman troups to counter unexpected attacks. Helped frequently by ennemy prisonners and traitors, also by civilians and merchants, spies used manv methods to obtain informations. Intelligences were checked, analysed and treated by the leader who adopted appropriate measures. These decisions must be secret to prevent ennemies to obtain roman plans by traitors. These men were a true curse that roman autorities must stop with care measurements. Informations were communicated essentially by letters which were protected by cryptographyc and steganographic methods. Anothers systems, like fire and smoke signals. Were used.