MICO : la notion de construction située pour un modèle d'interprétation et de traitement de la référence pour le dialogue finalisé
Auteur / Autrice : | Guillaume Pitel |
Direction : | Jean-Paul Sansonnet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Résumé
Nous avons conçu le modèle MICO (Modèle d’Interprétation Constructionnelle par Observateurs) afin de répondre à certaines exigences telles que la généricité et l’adéquation aux théories cognitives qui selon nous doivent être respectées pour produire des systèmes de dialogue finalisé qui soient évolutifs et puissants. Le modèle d’interprétation constructionnelle que nous avons conçu permet de traiter de manière homogène les différentes entrées du système de dialogue, qu’elles soient textuelles, visuelles ou autre. Le système est décrit à partir d’une opération unique : les s-constructions (constructions situées), une forme évoluée des constructions issues des travaux de Fillmore. Les s-constructions permettent de décrire des traitements sur les informations temporelles ou spatiales. Dans MICO, les structures contenant l’information sont nommées contextes. Leur mise en œuvre est assurée hors du modèle, qui ne se charge que de décrire l’interface de la structure via des relations et des opérations sur les lieux de la structure. Pour la mise en oeuvre du modèle d’interprétation constructionnelle, nous introduisons la notion d’observateur, qui est l’équivalent opérationnel des s-constructions. Un observateur est capable de reconnaître certaines formes dans les contextes, et produire une nouvelle information en retour. Afin de rendre l’exécution des observateurs possible, nous proposons plusieurs mécanismes d’exécution combinés. Pour illustration du modèle, nous avons conçu un modèle de résolution de la référence extensionnelle supportant les prédicats vagues, et utilisant une version continue des domaines de référence (Corblin, Reboul). Nous proposons une représentation pour un des rôles possibles des prédicats référentiels, fondée sur des fonctions agissant dans des domaines de références et l’adaptons au modèle d’interprétation constructionnelle.