Auteur / Autrice : | Olivier Beaudoux |
Direction : | Michel Beaudouin-Lafon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Nos motivations partent d'un triple constat. (1) Les systèmes interactifs actuels utilisent largement la notion d'application alors que les objets d'intérêt sont principalement les documents. La nature composite des documents oblige alors les utilisateurs à jongler entre les applications afin d'éditer les différentes parties d'un document, induisant une discontinuité de l'interaction. (2) L'interaction s'articule autour du tandem clavier + souris, réduisant ainsi sa richesse à des stéréotypes. L'implantation des techniques d'interaction bimanuelle, des " toolglasses " ou de la reconnaissance de traces, est souvent difficile et reste à la charge des applications. (3) De nombreuses techniques de collaboration ont été mises en œuvre dans des applications. Les systèmes d'exploitation ne proposent cependant pas de services dédiés aux collecticiels si bien que leur construction nécessite un effort important. Nous proposons une nouvelle approche des espaces de travail interactifs et collaboratifs qui visent à résoudre les problèmes précédents. L'approche est formalisée par le modèle conceptuel appelé DPI (Document, Présentation, Instrument). Dans ce modèle, les applications disparaissent totalement au profit des trois composants de base, les documents, leurs présentations et les instruments. Ces composants communiquent les uns avec les autres à l'intérieur de l'espace de travail en fonction des actions et des besoins de l'utilisateur. Une boîte à outils expérimentale est développée afin de tester et d'évaluer le modèle. Elle permet d'élaborer des instruments complexes, des documents simples, dans un contexte éventuellement multi-utilisateurs assez simple.