Temples et cultes en Afrique romaine : une enquête épigraphique et géographique

par Pascal Vallier

Thèse de doctorat en Histoire et civilisation de l'Antiquité

Sous la direction de François Baratte.

Soutenue en 2005

à Paris 4 .

mots clés

• Épigraphie -- Rome -- Provinces occidentales
• Histoire religieuse -- Afrique (province romaine)

Résumé

Les temples et les cultes en Afrique romaine est une étude principalement effectuée à partir des documents épigraphiques. Les deux premiers chapitres sont consacrés à une étude syntaxique des inscriptions religieuses païennes en examinant particulièrement les séquences des noms propres des différentes divinités et les séquences de titres de prêtrises. Ces études ont permis de déterminer la pertinence de telle ou telle inscription, avant de procéder à une analyse spatiale divinité après divinité. Ces diverses analyses et les relations entre les divinités révélées par les inscriptions ont mis en évidence des répétitions au niveau de facteurs géographiques. Par conséquent, il est possible de déterminer des régions dans lesquelles un ou des panthéons homogènes sont présents. L'étude montre aussi des problèmes à analyser correctement l'Ouest algérien et le Maroc, du fait du manque de matériel archéologique.

Titre traduit

Temples and cults in Roman Africa : an epigraphical and geographical survey

Résumé

Temples and cults in Roman Africa is a study mainly based on epigraphical documents. The two first chappters are dedicated to the pagan religious inscriptions syntaxes' analyse, by examining particulary different gods names sequences and priest titles sequences. These studies allowed us to determine the relevance of the diffrent inscriptions, before proceeding to a spatial analyse god by god. These analysis and relationships between the gods spring back repetitions in geographical factors. As a consequence, we determined regions in which one or many homogeneous pantheons exist. This work lets also appear problems we met to analyse properly the western Algeria and Morocco because of a lack of archaeological data.