Interactions entre les romans américains et français et la culture de masse (1929-1981) : un thème commun la grande ville, deux champs d'exploitation Paris, New York
Auteur / Autrice : | Véronique Vary |
Direction : | Jean Bessière |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Mots clés
Résumé
Depuis le XIXème siècle, la production culturelle de masse constitue avec la littérature dite « légitimée » un système dual. Littérature de masse, paralittérature, roman populaire, littérature de grande consommation, fiction écrite de masse…, elle est définie comme l’Autre. Pourtant, ce qui caractérise fondamentalement la production culturelle de masse, c’est d’être l’Autre au cœur d’une totalité dont les deux termes sont interdépendants. A l’époque « post-moderne », elle interroge le genre romanesque dans son essence et met en question le concept d’art littéraire. Un constat factuel a motivé la démonstration : la culture de masse est liée au développement de la grande ville. Le Sujet fait connaissance avec cette dernière à travers des textes de nature et d’origine variées : des récits policiers (G. Simenon, L. Malet, J. -P. Manchette, D. Hammett, C. Himes et J. Charyn, six auteurs francophones et américains retenus pour être les représentants des différentes tendances de ce sous-genre) et des « textes » divers (romans « sérieux », films, bandes dessinées, etc. ) offrant à voir des représentations de Paris et de New York, deux modèles de the modern city pour la période située entre 1930 et 1980. Dès lors, une méthode « thématique » permet de multiplier les rapprochements ou les confrontations entre ces textes ; d’abord grâce à l’analyse « structurelle » des effets rhétoriques d’espaces dans une littérature de genre à l’économie très stricte ; ensuite par les approches sociocritiques, mythocritiques et psychanalytiques de la polarisation idéologique et de la lecture identificatoire dans des textes issus de la culture de masse.