Thèse de doctorat en Histoire
Sous la direction de Daniel Roche.
Soutenue en 2004
à Paris 1 .
Cette thèse analyse la participation de la haute noblesse au cérémonial royal dans ses diverses manifestations aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les courtisans, spectateurs et acteurs de la représentation monarchique, sont au cœur d'un processus d'évolution du cérémonial délaissant en partie les grands rituels, pour développer des manifestations plus quotidiennes s'étendant à la famille royale dont les naissances, mariages et obsèques deviennent des évènements ritualisés et s'ancrant dans une étiquette de cour complexe codifiant étroitement les relations sociales. A partir de 1682, la vie aulique s'inscrit dans un monde clos. Pour la haute noblesse, loger à la cour, servir dans la Maison du roi sont autant de critères de définition et de légitimation permettant de vivre dans la commensalité du roi, d'avoir une fonction à la cour, d'organiser le cérémonial. Enfin, la vie aulique consacre le triomphe des apparences définissant l'identité sociale et entraînant une intense compétition pour le prestige.
The world of courtiers : higher nobility and the royal etiquette in the XVIIth and XVIIIth centuries
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2007 par Presses universitaires de France à Paris et par "Le Monde" à [Paris]
Les courtisans : une société de spectacle sous l'Ancien Régime