Auteur / Autrice : | Carole Vrignaud |
Direction : | Pierre-Damien Huyghe |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts et sciences de l'art |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jean Arrouye, Jean Da Silva, Michelle Debat, Michel Guérin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La photographie est une latence. Elle s'avère être une production d'appareil. Par sa genèse automatique, l'appareil respecte sa nature indiciaire et lui accorde la définition de l'instant. Située au croisement d'une approche philosophique du temps et d'un appui sur la psychanalyse, la latence équivaut à un inconscient photographique, compris comme la découverte de l'oubli, c'est-à-dire tout ce qui a eu lieu pendant la durée de la pose. Elle en possède le fonctionnement et elle en est son lieu, car elle se développe sous une certaine notion de bord. Seulement le bord pose une alternative entre deux conceptions différentes de la production de l'instant photographique. Ou il l'assimile à une image ou il la place dans une latence. L'enjeu est donc de démontrer une opposition entre une instrumentalisation ou une reconnaissance de l'appareil et des conséquences impliquées dans la pratique photographique.