Caractérisation de trois nouveaux gènes impliqués dans le développement et les adaptations fonctionnelles du muscle squelettique : BTBD1, SMHS1 et myoduline
Auteur / Autrice : | Didier Pisani |
Direction : | Claude Dechesne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Nice |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail de thèse a été focalisé sur la caractérisation moléculaire et fonctionnelle de trois nouveaux gènes exprimés préférentiellement dans le muscle squelettique et impliqués soit dans le déterminisme musculaire pour BTBD1, soit dans les adaptations fonctionnelles du muscle lors de changement d'activité pour SMHS1 et la myoduline. L'étude de BTBD1, protéine liant la DNA topoisomérase 1 (Topo1), a montré qu'il s'agissait d'une protéine spécifiquement impliquée dans la différenciation du muscle squelettique. En effet, la surexpression d'une forme tronquée de BTBD1 dans des cellules myoblastiques, entraîne un dysfonctionnement de la différenciation musculaire, mais pas de l'adipogenèse, associée semble t'il à une dérégulation de l'activité de Topo1. L'expression des gènes de SMHS1 et de la myoduline est altérée dans les phénomènes d'atrophie et/ou d'hypertrophie musculaire du rat. Dans le cas de SMHS1, nous avons démontré son implication dans les adaptations du muscle squelettique à un changement métabolique, et cela en parallèle avec le gène de HIF-1a. La myoduline a pu être caractérisée comme étant une protéine membranaire du système musculo-tendineux. De plus, nous avons démontré in vitro, que la surexpression de la myoduline par des cellules musculaires a pour conséquence de favoriser la capacité invasive de cellules endothéliales. La myoduline semble donc posséder les caractéristiques d'un facteur pro-angiogénique, qui pourrait être restreint aux muscles squelettiques. Au final, ce travail de thèse a donc permis d'avancer la caractérisation de ces trois gènes (BTBD1, SMHS1 et la myoduline) et ouvre de nouvelles perspectives pour une meilleure compréhension des mécanismes de différenciation et de modification de la plasticité musculaire.