Thèse soutenue

Analyse des interactions des récepteurs GPCR exprimés dans l'épithélium lingual humain avec les pseudo particules virales du VPH 11

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Auteur / Autrice : Lukasz Durzynski
Direction : Anna Gozdzicka-JosefiakThomas Haertlé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaire et cellulaire de la biologie
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Nantes en cotutelle avec Poznan
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale chimie biologie (Nantes....-2008)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Des prélèvements dans la gorge et sur la langue de 101 enfants sains ont été réalisés pour évaluer la présence de l'ADN du VPH de type 11. La prévalence virale dans la population asymptomatique a atteint 20%. Les tests ELISA utilisant la protéine L1 obtenue dans deux systèmes d'expression (E. Coli et les cellules d'insectes) ont été mis en place afin de détecter les anticorps des séra prélevés chez les patients présentant les papillomes au niveau de la langue. Les pseudo particules virales composées de la protéine L1 (Bac-to-Bac) ont été détectées à la surface de cellules réceptrices gustatives de souris (bourgeons du goût) lors d'un essai immuno-histochimique avec les anticorps primaire et secondaire appropriés. Ces résultats ont été approfondies pour répondre à la question de ma thèse: "Les protéines de type GPCR, impliquées dans la perception gustative ou olfactive, peuvent-elles servir de molécules d'adhésion pour les virus de papilloma humains à tropisme nasopharyngal ?" Les pseudo particules virales VLP-VPH11-L1 ont été produites pour remplacer les virions infectieux. L'utilisation du virus VPH11 n'a pas été possible car la lignée cellulaire permettant l'amplification et la maturation virale in vitro n'existe pas. Les VLPs de virus de papilloma peuvent remplacer les virions puisqu'ils possèdent les mêmes propriétés antigéniques et conformationnelles. En conséquence, il est légitime de supposer que les VLPs se comportent de la même façon que les virions quant à la reconnaissance des molécules cellulaires de surface. L'ADNc des gènes humains OLR exprimés dans l'épithélium lingual a été caractérisé sur la base des homologies de séquences de quelques domaines transmembranaires (Abe et al. 1993 a/b). Les gènes OLR sélectionnés, OR7A5 et OR6Q1 ont été clone��s dans les vecteurs d'expression procaryote et JCG5 dans le vecteur d'expression eucaryote. Le gène du premier récepteur décrit du goût amer, T2R4 (Adler et Hoon, 2000) a été cloné dans le vecteur d'expression eucaryote en tant que témoin car les autres GPCR engagés dans la perception du goût sucré (ex. T1R) n'ont été caractérisés que deux ans plus tard (Nelson et Chandrashekar, 2002). Les protéines JCG5 et OR7A5 produites chez E. Coli ont été incubées avec les VLP-VPH11-L1 mais aucune interaction n'a été détectée dans le test ELISA.