Thèse de doctorat en Primatologie. Paléonanthropologie
Sous la direction de Christine Berge et de Yves Coppens.
Soutenue en 2004
à Paris, Muséum national d'histoire naturelle , dans le cadre de École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris) .
Le président du jury était Jean-Pierre Gasc.
Le jury était composé de Christine Berge, Yves Coppens, Marc Godinot, Philippe Gorce.
Les rapporteurs étaient Vincent L. Bels, Bertrand L Deputte.
La relation entre l'évolution des Primates, l'hominisation et le développement des comportements qui permettent aux organismes d'exploiter les ressources du milieu et ici étudiée par une analyse pluridisciplinaire du mécanisme de préhension sur la base d'observation de terrain et d'expérimentations. Chaque chapitre apporte des données quantitatives permettant de discuter les hypothèses de la préhension et des ± fonctions α supérieures, considérées comme des adaptations fondamentales dans le processus d'hominisation. Il est question de savoir si les primates actuels présentent des caractères spécifiques, structuraux, fonctionnels et comportementaux liés à leurs modes de préhensions, s'il est possible de tracer une évolution de ces caractères et de grouper les espèces et enfin, si la préhension constitue un argument pertinent pour caractériser le genre humain. La Complexité de l'acte de préhension est ainsi réévaluée de même que l'interprétation comportementale des fossiles
Grasping among Primates : ethological, biomechanical and morphometrical approaches
The relation between the evolution of Primates, hominisation and the development of behaviours, which permit organisms to exploit resource of the environment, is studied here by a pluridisciplinary analysis of the grasping with observations and experimentation. Each chapter provides quantitative data allowing discussing hypothesis about evolution of the grasping and of superiors "functions", considered as fundamental adaptations in the hominisation process. The aim of this study is to know if actual Primates present specific characteristics, structural, functional and behavioural linked to their modes of grasping, if it is possible to trace an evolution of these characteristics and to group species and finally, if the grasping is a pertinent argument to define the human kind. The complexity of the grasping is also re-evaluated as the interpretation of the behaviour of fossils