Thèse de doctorat en Analyse et politique économiques
Sous la direction de Charles Wyplosz.
Soutenue en 2004
à Paris, EHESS .
Notre thèse cherche à comprendre les propriétés de l'approche non interventionniste en matière de développement et le rôle des politiques budgétaires. Le Chili depuis la libéralisation de son économie sert d'exemple. Nous élargissons le modèle d'industrialisation de Murphy et al (1989) en ouvrant l'économie. Les entreprises peuvent financer l'investissement pour changer de technologie par le biais d'une depreciation suivie d'une appréciation. Nous examinons les limites de cette approche. Nous étudions les déterminants du taux de change réel autres que la politique budgétaire. Ensuite nous nous penchons sur les services publics et l'investissement public. L'industrialisation est possible dans un cadre non interventioniste. La politique budgétaire doit être sélectivement restrainte au début, pour devenir expansionniste après. Les obstacles que cette approche doit surmonter suggèrent que l'industrialisation peut apparaître avec un retard par opposition à une politique bien ciblée sur cet objectif.
Real exchange rate, fiscal policy and industrialisation
This thesies studies the properties of the non interventionist approach to development and the role of budget policies. Chile is a good case study. We broaden the industrialisation model by Murphy et al (1989) by opening the economy. Firms can finance the investment needed to change technology thanks to a real depreciation followed by an appreciation. This approach has limits. We consider the determinants of the real exchange rate beyond bydgetary policies. We focus hence on the role of public services and public investment. Industrialisation may appear in this non interventionist approach. Budget policy must be contractive initially, but expansionary afterwards. The obstacles to this approach suggest that industrialisation may be delayed relative to a well designed microeconomic policy.