Thèse de doctorat en Paysage, urbanisme et architecture
Sous la direction de Augustin Berque.
Soutenue en 2004
à Paris, EHESS .
La problématique d'une ville écouménale pose la question du paysage urbain d'après la modernisation, surtout, par rapport à la nature. Cependant, la ville écouménale ne résulte pas d'une doctrine orientale refusant la modernité occidentale, mais une rencontre équilibrée entre les deux cultures différentes : cosmologie bidimensionnelle et perspective tridimensionnelle, symbolisme ontologique et matérialisme technique. Il est possible que l'auto-modernisation rapide de la table rase en Asie orientale, provienne de l'absence d'une culture approfondie de la perspective tridimensionnelle, ou de l'adoration de la modernité visuelle qui rejette la culture spirituelle. Bien que cette auto-modernité soit problématique, la ville contemporaine d'Asie orientale ne peut pas retourner anachroniquement à la ville pré-moderne, mais, bien s'adapter à la modernité occidentale, avec l'idée de ville écouménale d'une cosmicité spontanée. Dans ce cas, l'urbanisme ne représentera plus un projet personnel, ni global, mais un équilibre cosmique retrouvé, grâce à la dynamique spontanée des individus concernant la technique temporelle.
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