Thèse de doctorat en Droit pénal et sciences criminelles
Sous la direction de Jacques Faget.
Soutenue en 2004
à Bordeaux 4 .
Le président du jury était Jacques Faget.
Le jury était composé de Jacques Faget, Corinne Mascala, Mohamed Meliani, Marie-Annick Agard Peano, Jean-Pierre Delmas-Saint-Hilaire.
Les rapporteurs étaient Corinne Mascala, Mohamed Meliani.
L'objet de cette étude consiste à poser la problématique de l'impact de l'urbanisation sur la délinquance juvénile : l'analyse de la corrélation entre le taux d'urbanisation et celui de la délinquance, nous a permis de mieux comprendre les phénomènes d'inadaptation caractéristiques de la périphérie des grandes métropoles actuelles, susceptibles dans le contexte culturel marocain, de présenter certaines spécificités intéressantes. L'objectif de cette recherche, est de vérifier dans quelle mesure la délinquance juvénile au Maroc, est liée aux bouleversements des structures sociales traditionnelles, résultants de la dégradation du cadre référentiel et des modes de vie antérieurs. Notre réflexion se situe dans le cadre du débat actuel, qui perçoit la délinquance non seulement comme conséquence de l'expansion urbaine, mais aussi comme le résultat d'un modèle économique inadapté aux réalités sociales des villes des pays en voie de développement et en particulier le Maroc.
Urbanization and juvenile delinquency in Morocco
Pas de résumé disponible.
This study aims at raising the issue of the impact of urbanisation on juvenile delinquency: the analysis of the correlation between the urbanisation and delinquency rates has enabled us to better understand the phenomena of inadequate adaptation to be fond in suburban areas of big cities and likely to present some interesting characteristics in the Moroccan cultural context. The objective of this research is to check to what extent juvenile delinquency in Morocco is connected with the disruption of traditional social structures resulting From the weakening of the previous reference system and changes in lifestyles. Our approach falls within the framework of the current debate which perceives delinquency not only as consequence of urban sprawl but also as the result of an economic model not adapted to the social facts characteristic developing countries and more particularly Morocco.