Thèse de doctorat en Sociologie
Sous la direction de Roger Establet.
Soutenue en 2004
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
Au sein de la population lycéenne, il est un phénomène qui se glisse subrepticement : il s'agit des petits boulots. Institutionnellement non reconnus et socialement discrets, les lycéens-travailleurs bousculent le mode de socialisation des jeunes scolarisés fondé sur le rôle central de quelques institutions telles que l'école et la famille. Désormais, le travail fait partie intégrante des expériences socialisatrices d'une partie non négligeable d'une génération de lycéens. D'ailleurs, l'expérience des petits boulots traverse, selon des modalités diverses, les filtres sociaux. L'organisation de la vie d'élève et de jeune s'imbrique dans une trame plus large de la vie de lycéen-travailleur, et s'insinue jusque dans le foyer familial. L'allocation des ressources obtenues par le travail révèle les projets, les souhaits et les nécessités des élèves laborieux. Par ailleurs, ces gains introduisent, dans certains cas, de nouvelles formes de relation entre parents et enfants. Le statut de jeunes adultes en quête d'autonomie se conjugue alors avec le statut d'élèves en quête de diplôme. La socialisation est ainsi parallèle et le statut se trouve pluriel.
The dynamics of upper secondary school pupils' socialisation through the practice of odd jobs. Study of the forms of academic and non-academic investment and of their evolution
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Cette thèse a donné lieu à une publication en 2004 par Atelier national de Reproduction des Thèses à Villeneuve-d'Ascq
La dynamique de socialisation lycéenne à travers la pratique des petits boulots : étude des formes d'investissements scolaires et non scolaires des lycéens et de leurs évolutions