Thèse de doctorat en Sciences de l'éducation
Sous la direction de Gaston Pineau.
Soutenue en 2003
à Tours .
Dès la Renaissance, des antagonismes se font jour entre les utilisations guerrière et esthétique du cheval. Notre contexte sportif contemporain ne permet plus la transmission des pratiques savantes. La rupture épistémologique se situe dans l'abandon d'une recherche systématique de la mobilité de la mâchoire du cheval, fondement de l'équitation savante occidentale et base de la restructuration posturale du cheval. Ce maintien statuaire auquel le cavalier conduit le cheval fusionne leurs deux natures dans l'unité mythique du centaure. Mais quel est l'essence de ce trajet pédagogique ? L'histoire de l'équitation montre que parallèlement à la didactisation des savoirs se dessine une transmission de type initiatique. L'auteur dévoile la relation vécue avec son maître René Bacharach, décrypte les apports respectifs du maître, du cheval, de l'élève, et conclut que l'initiation équestre donne à l'écuyer les moyens d'accomplir son procès d'individuation dans sa dimension d'universalité.
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