Thèse de doctorat en Droit médical
Sous la direction de Pierre Lunel.
Soutenue en 2003
à Paris 8 .
La médecine sportive a été victime d'une non-reconnaissance médico-juridique depuis son avènement à la période gréco-romaine, et cela perdure à notre époque contemporaine. Cette lacune législative [et] réglementaire a engendré des incohérences [et] ambiguïtés statutaires manifestes, telles que les empiètements de compétence. Cela se traduit par des va-et-vient statutaires illégaux (médecin expert, médecin conseil, prescripteur) [et des] pratiques médicales revêtant un caractère d'infraction au code de déontologie médicale car formellement interdites. L'objectif fut donc d'analyser scrupuleusement les missions de la médecine sportive afin de délimiter les champs de compétences opérationnelles de celle-ci. Cette situation lacunaire s'explique par la présence [de multiples facteurs] : corporatisme, conservatisme, préjugés médicaux, sociaux [et] philosophiques. Nonobstant ces préjugés, l'État a fait du sport un instrument de politique de santé publique. Comble du paradoxe, le statut [de la médecine du sport] n'est toujours pas à la hauteur des missions assignées.
Sports medicine and the status of sports physicians : a need for official, legitimate recognition
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