Auteur / Autrice : | Robert Tauvron |
Direction : | Aïssa Kadri |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Mots clés
Résumé
Comme tout fait social, la mort est un phénomène vivant. Les mutations sociales et culturelles de ces dernières décennies ont bouleversé nos façons de mourir, de pratiquer les rites, de vivre le deuil. Autrefois, la mort, les rites et le deuil faisaient partie intégrante de la vie sociale. En quelques décennies, les traditions se sont effacées, la mort devenant tabou. Après ce mouvement d'occultation et de privatisation, le renouveau d'intérêt pour les mourants revient, notamment avec le développement des soins palliatifs. Des rites traditionnels étant ressentis comme trop formels, impersonnels, l'éclosion de nouvelles pratiques sociales s'est manifestée dans différents domaines. Les pratiques hospitalières, funéraires et religieuses se modifient. Malgré les rites différents selon les religions catholique et islamique, la mort s'inscrit dans un processus. Si l'angoisse face à la mort est toujours présente, l'aspect social et la solidarité essaient de la compenser