Céline et Nimier, de l'affinité littéraire à l'amitié
Auteur / Autrice : | David Benguigui |
Direction : | Marc Dambre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Mots clés
Résumé
Cela débute par l'envoi en février 1949 des Épées, premier roman publié de Nimier, dédicacé ainsi : "Au Maréchal des logis Destouches qui paie aujourd'hui trente ans de génie et de liberté". Du Danemark, Céline apprécie modérément le livre. Nimier ne se décourage pas pour autant et continue à publier des articles favorables à Céline alors qu'il était de bon ton de le conspuer, voire de l'ignorer. Au fil des années, son action en sa faveur va d'ailleurs s'intensifier. A tel point que jusqu'à la publication de D'un château l'autre, Céline lui devra l'essentiel de ses rapports avec la presse. Le Hussard bleu, second volet du diptyque amorcé par Les Épées, lui sied davantage et scelle le début de leur relation. Amnistié en 1951, Céline rejoint l'écurie Gallimard et peut regagner la France. Il ne rencontrera Nimier qu'en 1955. Ce dernier deviendra rapidement un habitué de la Villa Maitou. Leur relation s'intensifiera un an plus tard avec l'entrée de Nimier chez Gallimard en qualité de conseiller littéraire. Elle ne s'achèvera qu'à la mort de Céline.