Thèse soutenue

Emergence de la kinésithérapie en France à la fin du XIXe et au début du XXe siècle : une spécialité médicale impossible : genèse, acteurs et intérêts de 1880 à 1914

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Auteur / Autrice : Jacques Monet
Direction : Michel Offerlé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Paris 1
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jacques Defrance, Olivier Faure, Denys Pellerin, Patrice Pinell

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Dans la mouvance hygiéniste de la fin du XIXème siècle, la médicalisation du massage et de la gymnastique, ouvre la voie à' des perspectives thérapeutiques dans l'art de guérir. Des médecins initiateurs en reconnaissant la qualité d'agent thérapeutique à ces méthodes réunies sous le terme de kinésithérapie, tentent de leur conférer un statut médical en les considérant comme une nouvelle spécialité médicale. Mais, ces pratiques manuelles, sont l'apanage de profanes, voire des charlatans, considérées comme indignes par les docteurs en médecine. Des médecins réclament l'exclusivité des pratiques, d'autres préfèrent les confier à des aides pour les manipulations pénibles. Un réseau d'intérêts se constitue, il rassemble un groupe multiforme d'acteurs investis dans les traitements par les agents physiques sous l'appellation de physiothérapie. L'ouverture des centres de récupération pendant la guerre de 1914-1918, légitime la physiothérapie dans ce qu'elle a d'utile pour la rééducation des blessés où le massage apparaît comme un invariant central.