Thèse de doctorat en Science politique
Sous la direction de Michel Lesage.
Soutenue en 2003
à Paris 1 .
La thèse qui n'a pas pour but de valider un concept taxinomique mais de cadrer scientifiquement une recherche se plaçant dans le cadre de la politique comparée étudie 6 pays d'Europe de l'Est dans une double logique : les institutions comme une conséquence et comme une contrainte induisant des modèles d'action. La première hypothèse est que l'emprunt d'une technologie institutionnelle, le modèle semi-présidentiel, a été préféré au modèle parlementaire pour satisfaire l'intérêt des acteurs de la transition: neutraliser les différents pouvoirs pour éviter la domination d'un camp sur l'autre. L'instrumentalisation du droit a induit des logiques de comportements ambigue͏̈s. La seconde tend à considérer que cette ingénierie démocratisante ne peut aboutir à une présidentialisation. Des propriétés essentielles manquent. L'éventuelle volonté des acteurs se heurtant aux effets induits des rapports de force politiques établis. Pourtant, ce modèle a instauré dans ces 6 pays un régime démocratique.
Semi-presidential model as an instrument of the transition in post-communist Europe : Bulgaria, Lithuania, Macedonia, Poland, Romania, Slovenia
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2005 par Bruylant à Bruxelles
Le "modèle semi-présidentiel" comme instrument de la transition en Europe post-communiste : Bulgarie, Lituanie, Macédoine, Pologne, Roumanie et Slovénie