Thèse de doctorat en Biologie et biophysique moléculaires et cellulaires
Sous la direction de Michel Monsigny.
Soutenue en 2003
à Orléans .
Une limite majeure à l'utilisation des vecteurs non viraux pour la thérapie génique est leur difficulté à transférer les gènes dans le noyau, site de leur expression. Pour favoriser l'importation nucléaire, notre approche a consisté à associer des signaux de localisation nucléaire osidiques (osides caryophiles) à des plasmides. Nous avons montré que le transport nucléaire médiatisé par des signaux osidiques est différent de la voie classique utilisant des peptides de localisation nucléaire. Celui-ci n'est pas inhibé sous diverses conditions de stress et est très efficace dans des cellules quiescentes. Les plasmides substitués par un oside caryophile, le mannose, sont importés dans le noyau de cellules perméabilisées par la digitonine. L'expression de ces plasmides est jusqu'à 250 fois plus grande qu'avec des plasmides modifiés mais non mannosylés. Ce travail ouvre la voie à la préparation de plasmides glycosylés efficaces, potentiellement utilisables en thérapie génique.
Nuclear import of proteins and plasmids mediated by karyophilic sugars
Pas de résumé disponible.