Thèse de doctorat en Droit et financement du développement
Sous la direction de Jacques Basso.
Soutenue en 2003
à Nice , en partenariat avec Institut du droit de la paix et du développement (Nice) (autre partenaire) .
L'O. M. S qui en 1978, pendant la trentième Assemblée Mondiale de la Santé prend la résolution de faire " accéder d'ici à l'an 2000 tous les habitants du monde à un niveau de santé qui leur permettrait de mener une vie socialement et économiquement productive " et que " l'humanité tout entière pourra accéder à un niveau acceptable de santé en l'an 2000 ". Avec cette formule qui a connu un énorme succès, on n'aurait sans doute pas tort de s'étonner fortement aujourd'hui, le thème de la ''santé pour tous'' a-t-il encore un sens, dans une époque où la " non santé " domine les pays en développement en général et l'Afrique subsaharienne en particulier. En fait, c'est dans ces pays que nous trouvons les taux de mortalité et de morbidité les plus élevés, les infrastructures sanitaires les plus défaillantes et la conjonctures économiques les plus défavorables malgré les différentes tentatives des I. F. I et des O. N. G pour l'amélioration du système de santé et le décollage économique. Sauf que la marginalisation de ce secteur aussi bien de la part de ces institutions que des décideurs politiques de ces pays d'Afrique subsaharienne a joué à l'encontre des résultats escomptés. Ajoutons à cela les échecs répétitifs des réformes économiques (imposées par les bailleurs de fonds) et sanitaires (imposées par les O. N. G et la Banque Mondiale) qui n'étaient pas adaptées aux spécificités culturelles et socio-économiques de chacun des pays. Malheureusement les conséquences désastreuses se sont ressenties tant au niveau social et économique que politique. La solution ne résiderait-elle pas dans une prise de conscience des dirigeants de ces pays ?
System and policies of health in Senegal and in certain states of sub-saharan Africa : difficulties and failures of the reforms
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