Thèse de doctorat en Neurophysiologie
Sous la direction de Angela Sirigu.
Soutenue en 2003
à Lyon 1 .
Nous présentons 4 études de neuropsychologie expérimentale réalisées dans le but de mieux comprendre la nature et les bases neurales de la perception de la force musculaire (PFM). Les performances de patients (patiente déafférentée, patients atteints de schizophrénie ou des maladies de Huntington et de Parkinson) à des tâches de PFM ont été analysées. Il ressort que l'intensité d'une contraction musculaire (CM) volontaire est perçue indirectement, par le biais de l'effort qui a permis de l'engendrer. Notre proposition est de subdiviser la sensation d'effort en deux composantes: l'intention d'effort (IE), lorsque le système fonctionne sans information en provenance de la CM; la sensation d'effort musculaire (SEM), lorsque les informations centrales et périphériques codant pour la force interagissent. L'IE pourrait prendre sa source dans l'aire motrice supplémentaire. Les ganglions de la base semblent participer au processus d'actualisation de la représentation corticale de l'effort, c'est-à-dire à la SEM
Pas de résumé disponible.