Thèse de doctorat en Linguistique
Sous la direction de Danièle Van de Velde.
Soutenue en 2003
à Lille 3 .
Le lexique météorologique français forme un ensemble délimité grâce à ses référents, phénomènes naturels atmosphériques non-cycliques. Les noms de météores, noms concrets non-déverbaux, forment une classe à part : seuls ils peuvent assumer le comportement des noms de matières, d'états et d'événements et à faire ainsi co-exister, à l'intérieur de la même classe, ces notions difficilement compatibles entre elles. Les verbes météorologiques constituent une classe de verbes impersonnels dont la structure ne comporte aucun argument, si ce n'est une place réservée à un constituant locatif ; ils manisfestent la même hétérogénéité que les noms qui leur correspondent. Un phénomène atmosphérique n'est qu'un noyau où aucune distinction entre une chose et sa manière d'être n'est ni possible ni envisageable. Les langues décomposent artificiellement ce noyau synthétique en sujet et prédicat où soit l'un soit l'autre est forcément vide ou vidé de tout véritable contenu sémantique
Meteorological nouns and verbs : from masses to events
Pas de résumé disponible.