Thèse de doctorat en Ethnologie et anthropologie sociale
Sous la direction de Sylvie Fainzang.
Soutenue en 2003
à Paris, EHESS .
Cette thèse présente une approche anthropologique de la pollution, à travers une analyse de sa conceptualisation, et de ses fonctions sociales et culturelles. Ce travail s'élabore par l'ethnographie de mobilisations sociales autour d'usines d'incinération de déchets, par une étude de la controverse sociotechnique relative à la dioxine, par la comparaison des constructions culturelles des déchets et des pollutions. Ces analyses permettent d'examiner différentes problématiques telles que la construction sociale du risque, du corps et de la santé, le rapport à la technologie et à l'expertise scientifique, la relation à la nature. Enfin cette mise à l'épreuve de la notion de pollution sur des terrains occidentaux confirme les rôles d'expression et de sanction que les "systèmes de souillure", étudiés par Mary Douglas, jouent à l'égard des structures symboliques et sociales, et permet d'affirmer l'intérêt de la pollution en tant que catégorie anthropologique.
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2006 par Presses universitaires de France à Paris et par Le Monde à
La pollution sauvage