Auteur / Autrice : | Analbery Monteiro |
Direction : | Christian Deniel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Océanologie biologique |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Brest |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les Aiguilles Hyporhamphus unifasciatus et Hemiramphus brasiliensis sont des poissons d'importance économique dans la région Nord-Est du Brésil. La réduction des captures des Aiguilles à Pernambuco et l'absence d'études sur ces espèces dans la région avaient motivé la réalisation de ce travail. Des statistiques annuelles de captures étaient disponibles, les deux espèces confondues. Afin d'avoir des informations sur la pêche de chaque espèce, le suivi des débarquements a été réalisé au nord de Pernambuco entre 1998-1999, ainsi que la collecte de matériel biologique pour l'étude de la reproduction et de la croissance. Les deux espèces semblent avoir des pontes sériées : elles pondent toute l'année avec une période plus concentré après la saison des pluies. Une fécondité partielle relative très faible est observée : 29 oeufs/g de poisson pour H. Unifasciatus et 16 œufs/g pour H. Brasiliensis. L'étude de la croissance a été fait à travers l'interprétation des microstructures des sagittae chez H. Unifasciatus. Les lapilli ont été interprétés sans difficultés chez les deux espèces. Chez H. Unifasciatus la durée de vie estimée d'environ un an pour des individus de 24 cm (validé). Les paramètres de Von Bertalanffy sont : Lao=30,4 cm, to=17,0 cm et k=0,004 j-'. Chez Hemiramphus brasiliensis seul des otolithes des individus adultes étaient disponibles. Une courbe de croissance moyenne a été établie à partir du rétro-calcul : Loo=24,0 cm, t0=6,09 cm et k=0,009 j-'. Un individu de 20 cm compte 246 microstructures, moins de 1 an (pas validé). L'analyse des statistiques de pêche pour la période 1980-2000 suggère une diminution des captures pour certains Etats de la région Nord-Est. L'analyse des données des débarquements montre une faible productivité de cette pêche artisanale (captures en général inférieures à 20 Kg/sortie). Les résultats de cette étude suggèrent que l'hypothèse d'une surexploitation peut être écartée : les bateaux sont peu nombreux et de puissance de pêche réduite.