Thèse soutenue

Le traitement des captifs dans le monde romain du IIIe siècle avant J. -C. Au IIe siècle après J. -C. : textes et images

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Auteur / Autrice : Mariama Gueye
Direction : Monique Clavel-Lévêque
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire et cultures de l'Antiquité
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Besançon
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Franche-Comté. UFR des Sciences du langage, de l'homme et de la société

Mots clés

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Résumé

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Les rapports entre le captif et son "captiuator" entre le IIIe s. Av J-C et le IIe s. Ap. J-C sont définis par le contenu même du concept de "captiuus". Dans l'acception de ce vocable la perte de la liberté, conséquence directe de la "captiuitas", est mise en avant au détriment des modalités qui la précèdent. Aussi, la captivité peut recouper d'autres formes de dépendance telle que la "deditio". Textes et images attestent que le captif constitue un élément fondamental dans la symbolique de la victoire et confirme la toute puissance de Rome. A l'unanimité les auteurs anciens affirment que le captif est l'esclave de l'ennemi. Dès lors, tout type de traitement infligé aux prisonniers semble tout à fait normal malgré certaines normes établies par le "ius gentium". Les textes juridiques définissent la condition du captif mais ne protègent en aucun cas le prisonnier. Le "ius postliminium", en prenant en compte uniquement le retour du captif, ne concerne que le captif en liberté. Le régime des traitements, largement influencé par le contexte international, dépend de trois variables : le sexe, l'âge et le statut social.