Ecoulement d'une suspension dans une conduite : migration inertielle et transition vers la turbulence
Auteur / Autrice : | Jean-Philippe Matas |
Direction : | Elisabeth Guazzelli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Ecole Polytechnique Universitaire (Marseille) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Malgré son omniprésence dans les applications industrielles, l’´ecoulement dans une conduite reste mal compris d`es que des particules solides sont pr´esentes dans le système. Nous avons dans cette th`ese cherch´e `a caract´eriser l’´ecoulement d’une suspension dans des r´egimes o`u l’inertie n’´etait pas n´egligeable. La premi`ere partie aborde le probl`eme de la migration lat´erale d’une sph`ere rigide dans l’´ecoulement laminaire de Poiseuille. Nous avons exp´erimentalement observ´e comment le ph´enom`ene de migration lat´erale initialement mis en ´evidence par Segr´e et Silberberg (1962) ´evoluait lorsque le nombre de Reynolds ´etait augment´e jusqu’`a la transition vers la turbulence. Nous avons ainsi pu mettre en ´evidence l’apparition d’une seconde position d’´equilibre pour des nombres de Reynolds sup´erieurs `a 600. Les r´esultats exp´erimentaux ont ´et´e compar´es aux pr´edictions du calcul de la force lat´erale par une m´ethode de d´eveloppement asymptotique raccord´e. La deuxi`eme partie traite le probl`eme de l’influence de particules isodensit´e sur l’apparition de l’intermittence dans la conduite. Nous avons observ´e exp´erimentalement que les plus petites particules (Rep< 1) retardaient la transition en augmentant la viscosit´e effective, alors qu’il existait pour les particules telles que Rep> 1 une plage de concentration o`u la transition pouvait ˆetre avanc´ee. Nous avons propos´e une loi d’´echelle qui permet de ramener les r´esultats exp´erimentaux sur une courbe maˆıtresse.