Thèse de doctorat en Histoire de l'art
Sous la direction de Antoine Hermary.
Soutenue en 2003
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
La question de l'altérité, de la relation à l'autre et aux étrangers m'a semblé indissociable de la définition du système communautaire pendant la période archai͏̈que et classique et des rappors entre citoyens et non - citoyens, entre Thraces et Athéniens. Le principe d'exclusion qui régit de jure et de facto l'opposition du citoyen au non - citoyen me paraissait compromettre ce rapport privilégié que j'appréhendais entre les Athéniens et les Thraces. La violence me semblait naître de cette compromission jusqu'à ce que je suppose qu'au contraire cette proximité était le fait d'une ritualisation de la violence et que ce processus avait débuté à l'origine des contacts de ces deux peuples. Si l'on conçoit que la société exclut la violence par le sacré, c'est de fait par un processus de ritualisation que la violence se détourne de la société. C'est ainsi qu'à mon sens la présence thrace s'inscrit dans l'espace des lois et des rites de la communauté athénienne.
The thacian presence in athens during the archai͏̈c and classical period
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