Thèse de doctorat en Anthropologie
Sous la direction de Georges Ravis-Giordani.
Soutenue en 2003
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université d'Aix Marseille. Pôle Humanités, sciences humaines et sociales (autre partenaire) .
Au Vietnam, les études sur la paysannerie s'attachent à définir un archétype du "village traditionnel". Face à ce concept figé de "communauté villageoise", la question posée est : l'étude d'un village, pris comme un espace ouvert permet-elle de conclure qu'au travers du pacte social qui le fonde, il se redéfinit constamment au gré des configurations sociales, politiques, économiques, religieuses et des intérêts singuliers de chacune de ses parties constitutives ? Ce questionnement, qui fait primer l'étude dynamique des relations sociales sur celle des structures, a été appliqué au village de Hay, situé dans la Moyenne Région. Sont retenus comme fil directeur la mobilité des hommes et la malléabilité des espaces pour définir un "espace social local". Le "village traditionnel" apparaît ainsi comme un espace composite, point de convergence de multiples champs et réseaux sociaux circonscrits à l'échelle du foyer, du quartier, et jusqu'aux unités débordant des frontières villageoises.
"Home is a bunch of sweet star-fruit". Social belonging and spatial mobility : defining local social space in northern Vietnam
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