Thèse de doctorat en Sciences de la vie
Sous la direction de Christian Binet.
Soutenue le 08-06-2038
à Tours .
Le but de notre travail a été d'évaluer in vitro puis in vivo la qualité fonctionnelle des cellules souches hématopoi͏̈étiques primitives mobilisées par le G-CSF ou le GM-CSF et de rechercher parmi les facteurs pouvant intervenir dans la capacité de mobilisation des cellules souches sanguines (CSS), l'existence d'un éventuel facteur génétique. In vitro, nous avons montré que la proportion des cellules primitives circulantes après mobilisation par chimiothérapie et G-CSF ou GM-CFS sont comparables, atteignant les valeurs de la moelle osseuse. Cependant le G-CFS mobilise des LTC-IC ayant des capacités de prolifération augmentées par rapport au GM-CSF. Les greffons de CSS, pourtant qualitativement différentes in vitro, ne semblent pas posséder in vivo une capacité de reconstitution hématopoi͏̈étique à long terme modifié. Cette reconstitution est néanmoins caractérisée par des altérations profondes et durables de l'hématopoi͏̈èse, tout comme après autogreffe de moelle osseuse. Parmi les facteurs pouvant intervenir dans la capacité de mobilisation des CSH nous avons identifié pour la première fois chez l'homme, l'existence d'un facteur génétique, représenté par le polymorphisme du gène SDF1
Peripheral blood progenitor cells : functional characterisation and anlysis of the factors influencing mobilisation capacity
Pas de résumé disponible.