Thèse de doctorat en Psychologie
Sous la direction de Janine Rogalski.
Soutenue en 2002
à Paris 8 .
Cette recherche se situe dans le cadre du modèle de sécurité écologique d'Amalberti. Le but de la thèse est l'étude de la contribution individuelle à la sécurité du travail collectif. Les recherches se sont développées dans le cadre du SAMU 75, où les contraintes de charge de travail et d'urgence sont particulièrement fortes. On a d'abord cherché, à travers des observations systématiques in situ, à recenser les mécanismes par lesquels les opérateurs intervenaient dans la sécurité du travail collectif. On a ensuite conçu une " pseudo-simulation "plaçant médecins et permanenciers en observateurs d'une situation simulée sur ordinateur, avec des tâches de rappel et d'évaluation des risques. Les résultats convergent. On observe un traitement différencier des erreurs : les sujets traitent en priorité les erreurs dont ils savent qu'elles pourraient avoir des conséquences, et suivent la vie des erreurs dont ils savent qu'elle pourraient avec des conséquences, et suivent la vie des erreurs qu'ils ont choisi de ne pas gérer, pour les autres, récupérations et protections sont valorisées. La contribution individuelle au fonctionnement sûr du collectif apparaît bien relever du modèle de sécurité écologique. C'est une étape dans la validation pour l'action collective
Pas de résumé disponible.
Individual contribution to safe collective work
The main purpose of our thesis is to extend the model of ecological safety to the case of individual operator engaged in collective work. The study was developed in a medical emergency centre. In a first study, long term observations were made in this centre to identify the process by witch an individual was intervening in collective-work safety, through his/her own errors, detection of others' errors, protection against group problems. In a second study, a " pseudo-simulation " was designed : the two category of operators of the emergency centre were observers of a situation simulated on computer. They asked to recall what they observed, to evaluate the level of risk taken in the centre and the overall quality if group activity. Results of the two studies are converging. Operators were managing errors in different ways depending on their possible issues (for patient calling for medical help). Decisions, witch could have resulted in further problems, were " followed ". Generally, they stressed error recovery and protection against possible dysfunction. Error management were related to risk assessment and evaluation of situation control. Individual contribution to safe collective behavior shares the properties of ecological error management. This research may be considered as a step in validating this model for collective action