Thèse de doctorat en Histoire
Sous la direction de Michel Margairaz.
Soutenue en 2002
à Paris 8 .
Progressivement, dans les deux premiers tiers du XIXe siècle, les Caisses d'épargne ordinaires ou privées (CEO) s'établissent dans le paysage financier français. En 1881, la création de la Caisse nationale d'épargne (CNE) est due à la volonté des républicains opportunistes de développer la prévoyance par l'épargne non obligatoire, de contribuer au placement des valeurs publiques, notamment des rentes et d'utiliser la CNE pour véhiculer les idées républicaines. De fait, la CNE, via la Caisse des dépôts et consignations, devient une institution sur laquelle s'appuie l'État pour placer des rentes. Par diverses primes et subventions, la CNE contribue au budget de l'administration postale et indirectement au budget général de la France. Enfin, par l'utilisation du fonds de dotation constitué par l'accumulation des bénéfices, la CNE participe au financement de la construction de centraux téléphoniques ou de bureaux de poste. L'épargnant qui utilise les services de la CNE est un homme ou une femme, qui exerce plutôt la profession d'ouvrier de l'industrie, de domestique ou aucune profession comme les rentiers. . .
The national savings bank : origins, stakes, developments (1861-1914)
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Cette thèse a donné lieu à une publication en 2006 par l'Harmattan à Paris et par Comité pour l'histoire de La Poste à
Histoire de la Caisse nationale d'épargne : une institution au service du public et de l'État, 1881-1914