Thèse de doctorat en Etudes féminines
Sous la direction de Hélène Cixous.
Soutenue en 2002
à Paris 8 .
La proximité de destins entre la question linguistique et la femme, rendue évidente après l'horreur intégriste en Algérie, m'a confortée dans le choix de traiter la question des frontières en liaison avec les notions d'unité nationale et de culture nationale, à partir de l'espace féminin de l'écriture. Taos AMROUCHE, "fille de ma tribu" avec ses chants gardés en moi comme une blessure, allait forcément avoir sa place dans cet espace de prospection. Fatima MERNISSI, dont le travail de recherche sur les femmes en Islam l'ont conduite à se réfugier dans la fiction, seule capable d'apaiser sa soif de libération, fut la deuxième écrivaine choisie. Puis, vient Assia DJEBAR dont La Soif, avait provoqué l'ire de ses compatriotes pour son silence sur la guerre de libération. Assia DJEBAR a opté pour la langue adverse, pour dire l'amour et Oran langue morte. Mais, le lien avec les morts était trop fort. Un livre me fut alors tendu, me sortant de ce cercle de la douleur me rattachant à ma terre : Trois sentiers vers le lac. . .
Notions of national unity and national culture trough the feminine writing : splashed frontiers or liberated spaces
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