Thèse de doctorat en Histoire de la musique et musicologie
Sous la direction de Jean-Yves Bosseur.
Soutenue en 2003
à Paris 4 .
En replaçant le sérialisme dans son contexte culturel et social et en comparant ses différentes utilisations au sein de la musique, de la littérature et des arts plastiques, le présent ouvrage présente son évolution au cours des années 1950 et 1960, et révèle comment, en tant que système, elle est devenue un mode de pensée singulier, lieu privilégié d'expression des structures communautaires, de l'engagement individuel et de la résistance aux les ordres établis. Confronté à l'impossibilité de donner de la série une définition unique et exhaustive, l'auteur a choisi de s'interroger sur les contradictions même de la méthode schoenbergienne, pour déterminer la façon dont elle a permis à l'opéra de renouveler le choix de ses sujets et l'ensemble des principes dramatiques.
Serial thinking, social theatre and new dramas
By replacing the series in its cultural and social context and by comparing its different use in music, literature and plastic arts, this work presents its evolution from the 1950's to the 1960's. It also shows how, as a system, it has become a singular way of thinking, a privileged place for expressing community structures, individual commitment and resistance against all kinds of establishments. The author, unable to give a complete and satisfactory definition of the series, would rather focus on the very contradictions of Schoenberg's method, and see how it allowed opera to renew its subjects as well as its whole drama principles.