Thèse soutenue

Le financement des dépenses publiques : non-équivalence ricardienne et taxation optimale

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Auteur / Autrice : Nathalie Mathieu-Bolh
Direction : Pierre-Yves Hénin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Économie
Date : Soutenance en 2002
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'objet fondamental de cette thèse est l'étude de la politique fiscale. En tirant les enseignements de la littérature sur la non-équivalence ricardienne, on cherche à mieux évaluer l'impact macro-économique de la politique fiscale. Ainsi, sur le plan théorique, on améliore la représentation de l'hétérogénéité des consommateurs ou on intègre divers modes de financement (non forfaitaires ou monétaire) des dépenses publiques dans les modèles. Sur le plan quantitatif, on propose généralement une évaluation des effets de la politique fiscale en dynamique. Dans une logique de non neutralité de la politique fiscale se pose naturellement la question de la taxation optimale. L'effort consiste premièrement à intégrer dans un modèle théorique de taxation optimale une représentation améliorée de l'hétérogénéité des consommateurs. On propose également une évaluation quantitative des taux de taxation optimaux sur les salaires et le revenu du capital. Dans le premier chapitre, on justifie le choix du modèle de Blanchard [1985] comme modèle canonique pour étudier la non-équivalence ricardienne et la taxation optimale. Dans le deuxième chapitre on évalue la non-équivalence ricardienne dans une union monétaire. On montre qu'elle est renforcée par la monétisation des déficits. Dans le troisième chapitre, on inclue des comportements de consommation hétérogènes liés à l'accès aux marchéS financiers et au niveau de revenu. On évalue alors l'effet d'un financement forfaitaire ou proportionnel des dépenses publiques, en économie fermée. Dans le quatrième chapitre, on montre que les recommandations standards en matière de taxation optimale sont modifiées par l'introduction de ménages hétérogènes. Dans le cinquième chapitre, on affine la précédente représentation micro- économique en prenant en compte les retraités. On mesure alors la non-équivalence ricardienne en économie fermée, lorsqu'une partie des déficits est financée par monétisation.