Thèse de doctorat en Physique nucléaire
Sous la direction de Yves Schutz.
Soutenue en 2002
à Nantes .
Depuis 1996 l'accélérateur SPS (Super Proton Synchroton) au CERN permet d'étudier de collisions d'ions lourds à 17,3 GeV par nucléon où, selon une estimation de la densité d'énergie atteinte, une phase partonique thermalisée peut avoir lieu. Les signatures expérimentales de la création d'un plasma de quarks et de gluons (QGP), sont basées sur la mesure des observables qui sont modifiées par rapport à une réaction où la création d'une telle phase n'est pas possible. Une de ces signatures est la production thermique des photons pendant la phase partonique ; cette contribution s'ajoute à deux autres sources de photons : la création dans les processus durs et la décroissance des mésons neutres. La collaboration WA98 a mesuré le spectre des photons directs ce qui comprend les photons thermiques et durs, dans les collisions centrales plomb sur plomb à 158 AGeV. Les conclusions sur l'éventuelle origine thermique de ces photons nécessite la mesure de la production de photons durs dans les premières étapes de la collision. . .
Since 1996, the SPS accelerator (Super Proton Synchrotron) at CERN allows one to study heavy ion collisions at 17. 3 GeV per nucleon. According to an estimation of the energy-density reached, a partonic thermalized phase can be created. The experimental signatures for the creation of a quark gluon plasma (QGP) are based on measurable observables which are expected to be modified as compared to a reaction where the creation of such a phase is not possible. . .