Thèse soutenue

Couplage géochimie / transport lors de la dépollution électrocinétique d'une terre polluée par des métaux lourds
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Auteur / Autrice : Stéphane Palaprat
Direction : Michel Sardin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des procédés
Date : Soutenance en 2002
Etablissement(s) : Vandoeuvre-les-Nancy, INPL

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'électroremédiation consiste à imposer un courant électrique continu entre deux électrodes insérées dans le milieu afin d'en extraire les polluants en solution par électro-osmose et par électromigration s'il s'agit des espèces chargées. Les phénomènes crées lors de l'application du procédé entraînent des modification physico-chimiques dans le système. Celles-ci sont autant de facteurs affectant la spéciation, la solubilité e donc le transport des polluants. Il s'agit donc de phénomènes couplés dont la connaissance est essentielle pour la maîtrise du procédé. Le travail présenté dans ce mémoire s'est proposé de mettre en place une méthodologie globale visant, analyser l'aptitude d'une terre polluée à être traitée par électroremédiation. Il a été entièrement réalisé sur Uni terre réelle perméable contenant du plomb, du cuivre, du zinc et de l'arsenic. La méthodologie consiste à définir tout d'abord les mécanismes réactionnels caractérisant les processus de solubilisation et les réactions en phase aqueuse des espèces, en condition de lixiviation acide. Ils ont été déterminés en couplant l'expérimentation en colonne de laboratoire et la modélisation multicomposants des interactions lors de l'écoulement. Ensuite, des essais d'électroremédiation ont été réalisés afin d'étudie l'interdépendance réaction chimique / transport, aspect du procédé peu étudié dans la littérature. Le mécanisme réactionnel proposé permet de déterminer les concentrations et la distribution en composés dans le milieu, autorisant alors une analyse des mécanismes de transport prépondérants pour chaque espèce. Enfin, cette approche a permis d'asseoir les bases d'un modèle de tendances qui a pour objectif d'estimer l'évolution des concentrations en espèces extraites du milieu. Bien qu'il nécessite des améliorations et des validations ultérieures, il a montré des accords raisonnables avec les résultats expérimentaux pour les espèces majeures et pour certains polluants.