Thèse de doctorat en Géographie
Sous la direction de Pierre Petsimeris.
Soutenue en 2002
à Caen .
La recherche a deux objectifs : analyser la détresse sociale (processus, conditions de vie) et contribuer à l'étude des rapports socio-spatiaux. La comparaison des itinéraires de vie des 143 sans-abri interrogés révèle des similitudes dans le processus de détresse. Les propos recueillis montrent que, la cause déterminante n'est pas celle qui conduit à la rue, mais celle qui déclenche le processus. Vivre à la rue signifie subir des privations et être exposé à tous les dangers. L'étude du centre-ville consiste ici à analyser les interactions sociales dans lesquelles sont impliqués les sans-abri en tenant compte des spécificités des lieux. En associant l'analyse des rapports sociaux, des rapports spatiaux des sans-abri et le temps, on dégage trois binômes : socialisation/spatialisation, désocialisation/dé-spatialisation, re-socialisation/re-spatialisation. Ces processus généraux aident à saisir combien les rapports socio-spatiaux participent à la construction de l'identité de chacun.
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2007 par Pôle universitaire normand à Caen et par Presses universitaires de Caen à et par Publications des universités de Rouen et du Havre à Mont-Saint-Aignan
Tapecul, squat, soleil : vivre la détresse sociale dans le centre-ville : essai de géographie sociale