Thèse de doctorat en Langue et littérature françaises
Sous la direction de Gérard Gengembre.
Soutenue en 2002
à Caen .
Le président du jury était Françoise Mélonio.
Les rapporteurs étaient Philippe Raynaud.
Instruire la démocratie, ranimer [. . . ] ses croyances, purifier ses mœurs, régler ses mouvements, substituer [. . . ] la science des affaires à son inexpérience, la connaissance de ses vrais intérêts à ses aveugles instincts, adapter son gouvernement aux temps et aux lieux ; le modifier selon les circonstances et les hommes : tel est le premier devoir imposé de nos jours à ceux qui dirigent la société. Il faut une science politique nouvelle à un monde nouveau. "Dès l'introduction de la première Démocratie, Tocqueville donne à son œuvre une perspective et une finalité morales. L'ensemble de son œuvre confirme que ses textes comme son action font de lui l'un de nos grands moralistes, moraliste et politique, moraliste du politique. Son admiration va d'abord au renversement des valeurs opéré par le christianisme originel puis à l'humanisme de la renaissance et à l'universalisme des Lumières qui, pour lui, reprennent les valeurs de l'évangile. Assuré qu'il n'existe qu'une seule humanité, il lutte pour l'abolition de l'esclavage, dénonce le génocide des Indiens et le racialisme gobinien.
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2004 par H. Champion à Paris
Tocqueville moraliste