Thèse soutenue

Du français au créole, du créole au français : éthique, problèmes et enjeux de la traduction littéraire en situation diglossique : le cas des créoles martiniquais et guadeloupéen
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Auteur / Autrice : Jean-Pierre Arsaye
Direction : Jean Bernabé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et cultures régionales
Date : Soutenance en 2002
Etablissement(s) : Antilles-Guyane
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Groupe d'études et de recherches en espace créolophone et francophone (Schoelcher, Martinique)
autre partenaire : Université des Antilles et de la Guyane. UFR des Lettres et sciences humaines

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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A l'heure actuelle, il n'existe aucune étude vraiment approfondie ayant pour sujet la traduction entre le créole et le français: ni dans le sens créole-français, ni dans le sens français-créole. C'est une telle étude, englobant ces deux sens, qui fait l'objet de notre thèse. La problématique sur laquelle elle repose est double. Elle consiste en effet à se demander, d'une part, comment traduire une langue (le français) ayant accédé au statut de langue littéraire, en une langue (le créole) essentiellement cantonnée dans le champ de l'oralité et par conséquent n'ayant pas encore tout à fait accédé à ce statut, et d'autre part, à quel niveau de langue en fraçais, le traducteur d'oeuvres écrites en créole, devra situer son travail. En effet, tout projet de traduction suppose la confrontation avec un certain nombre de difficultés, de problèmes à résoudre, lesquels présentent une acuité particulière dans les pays diglossiques pour les deux langues en question, pays qui sont ceux de de l'aire antillo-guyanaise: principalement des problèmes d'ordre éthique, esthétique et sociolinguistique. C'est au créole à base lexicale française, avec ses différentes variantes, utilisé dans les Antilles françaises (Martinique et Guadeloupe) que se limite notre recherche. Les oeuvres étudiées sont, dune part des traductions en créole de textes d'auteurs français (classiques ou modernes) ou d'auteurs antillais, écrites en français, et d'autre part, des traductions du créole au français. Le cas des auto-traductions n'est pas oublié.