Thèse de doctorat en Sciences du langage
Sous la direction de Jacques Laisis.
Soutenue en 2001
à Rennes 2 .
La grammaire générative fait problème en tant que théorie explicative d'une faculté de langage. Se plaçant dans la continuité du positivisme, elle ne prend pas en compte la circularité anthropologique du phénomène langagier : la déconstruction de son objet montre que celui-ci ressortit à des principes rationnels distincts. L'épistémologie galiléenne dont elle se revendique permet cependant de comprendre où se situe sa cohérence. Les sciences de la nature telles qu'elles sont apparues avec l'Epoque moderne se caractérisent en effet par leur structure immanente technique, liée à la mesure appareillée et à l'algébrisation. Il est dès lors probable que la grammaire générative, avant d'être explication, soit une production outillée de langage.
Sense as a task : when intelligence becomes artificial
Pas de résumé disponible.
Generative grammar causes problems as a theory of language. Working on the same lines as positivism, it does not consider the anthropological circularity of linguistic phenomenon : deconstructing its scientific object reveals that it comes under the heading of separate principles of human rationality. Galilean epistemology, to which it appeals, however, gives a way to show off its point of consistensy. As a matter of facts, Galilean nature sciences, as they appeared in the 17th century, are distinguished by their technical immanent structure, linked to measuring apparatus and algebra. It is therefore possible to formulate the assumption that generative grammar is a technically equipped 'production' of language, before being an explanatory theory.