Thèse de doctorat en Géographie
Sous la direction de Guy Di Méo.
Soutenue en 2001
à Pau , en partenariat avec Equipe de recherche Société, environnement, territoire (Pau) (équipe de recherche) .
Dans un monde en voie d'urbanisation rapide, l'aménagement des villes africaines est une des préoccupations majeures d'aujourd'hui. Sa compréhension demande qu'un effort soit fait sur la dimension socio-spatiale des espaces en marge des centres urbains, d'où notre analyse des " kodros " de Bangui au travers des représentations et des usages de l'espace par les habitants et l'analyse des stratégies mises en œuvre par les pouvoirs publics pour aménager cet espace et leur efficacité dans la structuration urbaine. Ainsi, l'analyse des éléments socio-historiques de l'occupation de l'espace de Bangui démontre une production urbaine coloniale et post-coloniale. La référence à l'histoire n'est cependant pas le seul élément explicatif du présent, n'ayant pas pu dégager des indices significatifs de changement de production des identités sociales et leur spatialisation. La croissance urbaine se fait en l'absence de toute planification active dans un environnement juridique approximatif. Elle traduit l'impuissance des pouvoirs publics à planifier et contrôler le développement de la ville. De ce point de vue, l'Etat ne joue pas son rôle d'intégrateur social, d'où un problème de visibilité des " kodros " comme appartenant à l'agglomération de Bangui. L'analyse socio-spatiale rend compte de l'intégration des " kodros " en terme de structuration bipolaire. Cette structuration s'appuie sur des référents culturels traditionnels et produit de la ruralité dans un urbain peu signifié.
The recompositions of " kodros " socio-spaces in the agglomerations of Bangui (Central Africa Republic)
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