Thèse de doctorat en Urbanisme
Sous la direction de Alain Dubresson.
Soutenue en 2001
à Paris 8 .
Le Logement locatif public se trouvait au coeur du modèle de ségrégation en Afrique du Sud depuis le XIXe siècle. Prenant le contre-pied des politiques d'apartheid, les pouvoirs publics misent désormais sur la propriété pour promouvoir l'intégration urbaine, conforter la réconciliation nationale, lutter contre les inégalités et contre la pénurie de logements qui touche les villes. A l'heure de la généralisation de la propriété, quels champs d'intervention l'Etat et la municipalité peuvent-ils investir à Port Elizabeth, grand ville industrielle en crise, où la pauvreté est très marquée, et comment y conçoivent-ils leur rôle ? A un modèle de logement locatif public qu'ils jugent périmé et condamné à disparaître au rythme d'une privatisation accélérée, ils opposent une offre uniforme de propriété. Mais ce basculement n'est pas porteur des améliorations promises : il conduit à des formes d'exclusion sociale, de fragmentation urbaine et renforce la ségrégation, sans garantir la stabilisation économique des ménages particulièrement démunis à Port Elizabeth. . .
Homeowners and tenants in South Africa : public housing policies and residential patterns in the post-apartheid city : the case of Port Elizabeth
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2006 par Karthala à Paris et par IFAS à Johannesburg
La question du logement à Mandela-City, ex-Port Elizabeth