Thèse de doctorat en Études hébraïques
Sous la direction de Ephraïm Riveline.
Soutenue en 2001
à Paris 8 .
Ce travail porte sur l'étude et l'analyse de Nosot, oeuvre de Hayyim Bé'er, romancier israélien, né à Jérusalem en 1945, élevé dans un environnement religieux, connaissant bien la topologie des milieux de la ville sainte. Ce qui ressort d'emblée, c'est le fait que l'oeuvre dépend de la connaissance qu'a l'auteur des aspects sociaux, du mode de vie, de l'idéologie des groupes qu'il côtoie ainsi que des répercussions négatives dont il ressent les effets sur la société israélienne. Notre démarche d'analyse est la suivante : un survol rapide des tendances de la littérature israélienne à partir des années cinquante et la place qu'occupe notre romancier qui fait partie de la génération de "l'après Etat"; les motivations qui ont impulsé le travail; la caractérisation des personnages principaux et leur situation dans la trame du récit; la critique allusive des travers de la société s'exprimant par le truchement des genres littéraires de la satire, de la parodie et du pastiche; le décodage des thèmes majeurs relevant de la mystique juive et développés par le grand kabbaliste Isaac Luria (1534-1572), à savoir, entre autres, le Simsum (concentration, contraction), Shevirat ha kélim (Brisure des vases), Tiqqun (réparation, rédemption), Gilgul (transmigration). . .
Pas de résumé disponible.