Francis Bacon & l'émergence d'une nouvelle philosophie de la nature autour de The advancement of learning (1605)

par Henri Durel

Thèse de doctorat en Civilisation anglaise

Sous la direction de Robert Ellrodt.

Soutenue en 2001

à Paris 3 .

mots clés

• Bacon, Francis (1561-1626) -- Critique et interprétation -- Thèses et écrits académiques
• Bacon, Francis (1561-1626) -- Et la Bible -- Thèses et écrits académiques
• Philosophie de la nature -- Thèses et écrits académiques
• Aristotélisme -- Grande-Bretagne -- 17e siècle -- Thèses et écrits académiques

Résumé

Cet ensemble de travaux étudie l'émergence d'une nouvelle philosophie de la nature chez Bacon entre le Promus (1594-95) et Redargutio philosophiarum (1608) avec pour centre The advencement of learning (1605). Une introduction identifie l'idée de progrès dès les oeuvres manuscrites de 1603-1604. La première partie explique l'impression chaotique de The advancement of learning par l'amicale censure de l'ecclésiqtique L. Andrews qui, au nom de l'eglise anglicane, approuve la nouvelle philosophie de la nature. La seconde partie met en évidence les rapports entre la science baconienne et la politique. Sous le règne d'Elisabeth, Bacon apprend de la botanique et encourage ses progrès. Sous Jacques 1er, il justifie le savoir profane contre les Puritains anti-intellectualistes et prône un mécénat royal. . . .

Titre traduit

Francis Bacon & the emergence of a new natural philosophy around The advancement of learning (1605)

Résumé

This collection of papers examines the emergence of Bacon's new natural philosophy between the Promus (1594-95) and Redargutio philosophiarum (1608) with The advancement of learning (1605) as the centre. An introduction shows evidence of the idea of progress in manuscript works of 1603-1604. A first part accounts for the chaotic printing of AL by the friendly "censorship" of L. Andrews who, on behalf of the Church of England, approved the new natural philosophy. The second part highlights the links between Bacon's science and politics. Under Queen Elizabeth, he learned, and encouraged the progress of, botany. Under James I, he justified lay knowledge against the Puritans and appealed for its patronage by the king. . .